jeudi 25 septembre 2008

La comédie et la tragédie du 17e siècle.

Aristote associe étroitement la comédie avec le comique et même si les théoriciens du xvie et du xviie siècle protestent contre cette idée, c'est celle que je retiens comme particularité du genre : la comédie cherche à faire rire, ou du moins à faire sourire le spectateur.
Cette définition englobe donc les formes les plus comiques (farce, commedia dell'arte) et les plus fines (vaudevilles, comédie romantique, comédie absurde, comédie grincante, etc.)

L'origine de la tragédie se situe dans les rites sacrificiels grecs destinés aux Dieux. Même aujourd'hui, cette notion de sacrifice reste absolument fondamentale dans ce genre théâtral.
Le héros est en but à un système si solide qu'il n'a aucune chance de le renverser. L'ennemi est rarement représenté par un homme car il pourrait alors être vaincu (ou alors il s'agit d'un roi si puissant qu'il s'apparente à un Dieu). Il s'agit plutôt d'une force occulte, divine, d'une fatalité qui dépasse largement le pouvoir du simple mortel.

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